31 janvier 2023

31 janvier : La zone légumière d’Oualidia

Une petite route parallèle à l’autoroute longe la côte Atlantique. Délaissons notre camping-car et prenons notre scooter pour découvrir cette zone légumière. La récolte de carottes bat son plein. Une équipe de travailleurs s’affaire à laver et conditionner navets et carottes qui s’entasseront dans les camions. Très gentiment, l’un d’entre eux nous offre une grande poignée de carottes et de navets. Dans les champs, choux, choux-fleurs, courgettes, pommes de terre et tomates occupent cette bande de terre sablonneuse bordée par l’océan. En contre-bas, notre regard est attiré par les parcs à huîtres et coquillages.

Le conditionnement des légumes.


Le lavage.

Le tri.

La pompe pour puiser l'eau qui sert à laver les légumes.

Taille XXL, ces carottes !

 






Les parcs à huîtres entre l'océan et les cultures légumières.








31 janvier : Vers Oualidia

Nous plions bagage pour le sud. Suivez-nous ! Notre maison roulante s’engage sur l’autoroute avec un large sourire. Et oui, un discret flash au télépéage et son numéro apparaît sur le ticket qui sort de l’appareil. Au fil du ruban asphalté, nous rencontrons tour à tour, quelques piétons, des boîtes à images juchés sur des poteaux, des ânes et moutons conduits par le paysan jusqu’à la pâture, des chameaux (ah non, des dromadaires avec une seule bosse sur le dos), des troupeaux de moutons ou de vaches surveillés par la fermière, la gendarmerie royale au poste de péage, des engins de chantier, quelques voitures (tiens donc ! le dernier millésime de ce constructeur automobile : une Peugeot 309). Il est vrai que l’autoroute n’est pas très fréquentée. Au loin, les cheminées des zones industrielles laissent échapper des fumées blanches. 230 km et le panneau annonce la sortie vers Oualidia, petite station balnéaire que nous avons choisi comme étape.

La gendarmerie royale veuille au grain.

 

Le ticket de péage avec l'immatriculation du véhicule.

 

La boîte à images.


 Un piéton sur l'autoroute.


On se raconte les potins du village sur le bas-côté.

Le gardien et ses moutons.

 

Quelques ruches.



Les cheminées de la zone industrielle au loin.

Quelques villages.


Le linge étendu au soleil.


La fermière et sa vache.




L'énergie solaire.


L'autoroute en travaux.

Voilà la sortie.
 

29 janvier 2023

29 janvier : Casa

Aujourd’hui, le temps est magnifique. Sortons notre scoot. Allez ! c’est dimanche vous avez bien un peu de temps, venez donc avec nous pour une jolie visite.

C’est parti, mais à la sortie de la ville, premier arrêt au contrôle de police. Le policier ne parle pratiquement pas le français mais avec quelques gestes, demande à voir les documents du 2 roues. Il jette un œil sur la carte grise et trifouille la carte verte en voulant la déplier comme si c’était un format A4. A notre avis, c’est un agent en formation. Sans même regarder la plaque d’immatriculation, il nous restitue la pochette et nous reprenons la route vers Casablanca (Casa pour les intimes).

Trois quart d’heure plus tard, nous sommes au pied de la superbe mosquée Hassan II, au bord de l’Atlantique. La visite guidée débute à 11H, elle coûte 130 Dh plein pot, une réduction de 50 % est accordée aux Marocains.

Vous êtes prêts ? Alors, on y va.




 

Une fontaine extérieure 

L’immense esplanade peut accueillir plus de 80 000 fidèles et la salle des prières 25 000, soit 105 000 paires de chaussures. Vaste choix pour une boutique !

Nous entrons d’abord dans la salle des prières après avoir ôté nos chaussures que nous mettons dans un sac. Devant nous, une vraie cathédrale : 200 m de long, 100 m de large et 65 m de hauteur, 76 colonnes de granit qui camouflent les 360 haut-parleurs, 57 lustres de Murano abaissables par télécommande pour l’entretien, un toit coulissant qui s’ouvre sur le ciel, le vendredi et un sol en marbre, onyx et granit que seuls les musulmans peuvent fouler. Heureusement, Il y a un système de chauffage au sol. Sur les côtés, les mezzanines en cèdre du Moyen Atlas et sculptées par des artisans sont réservées aux femmes. 

 


Au fond, la mezzanine en cèdre ouvragé.

 
Sur les portes, une coquille St Jacques rappelle la religion chrétienne
 
Les reflets des lustres sur le sol.
 

Le dessous des longues mezzanines est éclairé et sculpté.
 
 
Seule au monde sur 20 000 mètres carrés de marbre et en CHAUSSETTES !
 

Quittons la salle des prières et rechaussons-nous. Faites donc attention ! Nous devons sortir de la salle du pied gauche et rentrer du pied droit. Un large escalier nous invite au sous-sol jusqu’aux grands bassins servant aux ablutions. De jolies fontaines en forme de fleur de lotus rappellent le bouddhisme. Le vert est bien présent, c’est en effet la couleur de l’islam.

 
Descente au sous sol pour les ablutions.
 



La couleur verte de l'islam sur les murs.
 

Les fontaines en forme de lotus.

Remontons sur le parvis et admirons l’édifice qui a nécessité 7 années de constructions, 24H/24 H, et 7J/7 pour un coût estimé de 800 millions de dollars.

Le minaret de 210 mètres compte 1 200 marches. Allez, un peu de courage, on y va tous ? Pour les moins courageux, il y a l’ascenseur. Pas d’accès pour le public.

 


Une heure plus tard, nous quittons le site et reprenons le scoot. Alors, contents de cette visite ?