20 mars : Ouzoud, ça coule.

Surprise ! Depuis hier, dimanche, nos téléphones et GPS se sont décalés d’une heure. A 3 H du matin, il était 2 H seulement. Pourquoi ? C’est la faute à Monsieur Ramadan qui arrivera en principe mercredi. La décision appartient à l’astre lunaire. Pendant 30 jours consécutifs, les musulmans jeûnent de l’aurore au coucher du soleil. Ce décalage ferait coïncider au mieux la rupture du jeûne avec la nuit. Pas de souci, ils auront une séance de rattrapage pendant la nuit. Les Marocains respectent scrupuleusement l’islam, la religion officielle. Le pays vit alors au ralenti.

Nous quittons notre bivouac à 100 mètres de la Koutoubia pour une destination plus nature.

Un emplacement stratégique près du minaret de la Koutoubia.

 

Les vacances scolaires sont terminées et les élèves retournent à leurs cours. Nous aussi, nous reprenons la nationale à travers des paysages verdoyants de cultures puis de forêts au fur et à mesure de la montée en altitude. Les villages sont de plus en plus rares, la chaussée de plus en plus étroite, mais cela vaut bien un petit détour.

 

Tiens donc, c'est nouveau ce panneau (n'existait pas à l'époque de notre permis).

Une piqûre de rappel pour la prière, en passant.

L'animation dans le restaurant. 

Vous avez mis vos chaussures de marche ? Alors, en route pour une descente vertigineuse par les petits chemins escarpés. Déjà, le bruit nous indique la direction à prendre pour un spectacle grandiose. Nous surplombons les chutes d’Ouzoud, d’une hauteur de 100 mètres avant de nous engouffrer dans la forêt. 40 minutes plus tard, nous arrivons au gouffre verdoyant et fréquenté, face aux cascades. Quelques barques colorées promènent les visiteurs au plus près des chutes et dans les embruns. 

 

 Les cascades vues du haut.

 

Le gouffre avec ses restaurants.

 Les chemins escarpés.

Le Point de Vue, très connu dans tout le Finistère.

Une pause s'impose !!

La longue descente.
 

Les bassins au pied des chutes.

 

Ici, on se prendrait même pour des stars.

Attention, il ne faudrait pas faire comme le Titanic !

 Jeu d'eau et de lumière.

 L'âne et ses toilettes portables (le bidon en plastique).

Nous remontons de l’autre côté des bassins par une multitude d’escaliers brodés de boutiques de souvenirs. Nos gambettes ont été mises à rude épreuve mais cela valait la peine.

 

100 pour 100 quoi ?

 

La remontée avec les boutiques de part et d'autre.