Quand la température monte à 28°, chacun cherche un peu de fraîcheur. Il est 15H30, nous filons avec notre scooter jusqu’à la palmeraie. Les larges allées sont désertes, personne dans les parcelles cultivées. L’ombre des palmiers nous est bénéfique. Eux aussi semblent avoir besoin d’eau. Quelques riads et chambres d’hôte reçoivent les touristes. Un petit groupe de motards a élu domicile dans une jolie résidence avec piscine. Une vieille 4L portant la publicité d’un hôtel s’avance vers nous pour sortir de la palmeraie. Une femme portant sa récolte de fourrage nous jette un coup d’œil se demandant certainement ce que nous faisons ici par cette température.
Les canaux d'irrigation sont secs.
Tout près de la palmeraie, la Kasbah mérite aussi une petite visite. A peine arrivés, nous sommes entourés d’une colonie d’enfants qui cherchent à garder notre scooter. Pas la peine, il est assez grand pour se garder tout seul ! Nous entrons dans les ruelles où les véhicules ne passent pas, poursuivis par les enfants qui souhaitent faire les guides. Pas la peine, nous cherchons seulement à faire des photos ! Au détour d’une venelle, un bout de chou pas plus haut que 3 pommes nous aborde et quémande dirhams, bonbons, stylos. Lamentable de voir qu’un enfant qui connaît à peine sa langue maternelle fait déjà la manche. Nous lui faisons signe de rejoindre sa maman qui n’est pas très loin. Elle réprimande son rejeton en élevant la voix.
La Kasbah est partiellement habitée mais une grande partie s’est effondrée. Les rues souterraines plus fraîches, se terminent par un cul de sac. Trois ados chargent une carriole tirée par un âne, le convoi passe de justesse dans une ruelle étroite. Un joli minaret en terre attire notre regard. Nous ressortons du dédale de chemins et de passages et retrouvons notre 2 roues. Les enfants n’osent plus monnayer le gardiennage, le regard des deux adultes à proximité les en dissuadent.
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