C’est de Zagora qu’est partie la grande conquête de Tombouctou à la fin du XVI ième siècle. Pourtant, ici il n’y a pas de sable et il faut se rendre à une centaine de km au sud, pour trouver les premières dunes. Notre dromadaire est fin prêt, nous lui avons donné à boire pour la traversée. Il est 11H , alors, en route!
A droite et à gauche, des montagnes, en face, le bitume, l’animal progresse sans encombre jusqu’au premier col où nous faisons une pause photo. Une fois redescendus sur le plateau, point de dunes mais encore des montagnes de part et d’autre et toujours le même ruban à perte de vue qui se déroule devant nous. Nous franchissons un deuxième col et c’est « Bis répétita ». Courage, à chaque kilomètre, nous approchons. Nous traversons quelques communes où les enseignes pour les expéditions en 4X4 fleurissent. Toujours pas de sable.
N'est-il pas beau notre dromadaire ?
Et puis, tout arrive, un poste de la gendarmerie royale annonce l’entrée dans la dernière petite commune civilisée et la fin du bitume. Mhamid n’a rien d’extraordinaire mais tout est fait pour le tourisme : les échoppes alimentaires, les boutiques de souvenirs, les restaurants et les agences pour les excursions dans le désert. Il est 12H30 et nous attachons notre dromadaire dans le camping après avoir quitté le bitume. Il fait 28°. Le lieu est très calme, aménagé pour les camping-cars et offre une vue imprenable sur le désert. Vers 13H, nous déjeunons d’un poulet aux citrons confits cuisiné aux petits légumes et garni de riz et de frites. Et oui, au Maroc, les restaurants ne proposent pas souvent des frites. Par chance, la restauratrice est Française et s’est adaptée à la clientèle de touristes. Le dessert, une mousse au chocolat maison nous permet de repartir de bon pied. A 14H30, les rues se sont vidées, il fait chaud et les locaux ne sortent pas dans l’après midi. Les lourdes portes en fer protègent les échoppes. Seule, une équipe de travailleurs s’active à refaire le tout à l’égout. Nous sommes les rares âmes à arpenter les rues sous une chaleur assommante.
C'est la pause pour notre dromadaire.
Le camping.
Ça va faire un peu long quand même !!
La terrasse de notre restaurant, poste d'observation de la vie locale.
On propose des excursions.
Le boucher.
Chez Dany, la couturière.
Le meunier.
Le volailler.
Le chantier d'assainissement.
L'apprentissage de la propreté.
A vrai dire, Paris c'est la porte d'à côté.
Il est grand temps de changer de taille.
Il est 15H45, nous enfourchons notre dromadaire pour faire demi-tour. Décidément Tombouctou, c’est vraiment trop loin. 3 km après le village, le policier à la sortie de agglomération nous fait un petit geste d’arrêt. Il s’ennuie mortellement et veut faire un peu de conversation. Il s’étonne de notre destination sur Zagora et nous souhaite une bonne route. Il fera encore 29° à notre arrivée au camping.
La location de dromadaires.
La location de quads.
Le parc de vélos près des collèges.
Notre dromadaire a soif.
Les cours sont terminés.
Coucou, toujours de belles photos, je vous souhaite de belles journées pour la suite de votre circuit. Ici tout va bien Amitiés Chantal
RépondreSupprimerBonjour à tous ici vent et pluie alors continuez comme çà😁donc jardinage ++et le reste. Biz a tous Solange
RépondreSupprimerMerci à vous. Nous profitons de belles journées ensoleillées et espérons trouver du beau temps à notre retour, bien que la pluie soit nécessaire. A plus. Anne Marie.
RépondreSupprimerChez nous, se sont les chiens aux bords des routes, original ! Des dromadaires 🤣,
RépondreSupprimerProfitez bien !! Biz de nous 4 Sandrine